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between Jonzac Neulles and Salon-Eyguières, Hérault -
France
Phase:
En route
Nature:
Private
Departure airport:
Jonzac Neulles
Destination airport:
Salon-Eyguières
Confidence Rating:
Information verified through data from accident investigation authorities
Narrative: The plane went missing after loosing contact with Montpellier control tower. The 2009 aerobatics World Champion and 2010 European Champion, Renaud Écalle was returning from an aerobatic show where he performed (at Jonzac) to the military base of Salon-de-Provence, where he was a captain of the French Air Force. Écalle may have been surprised by the storms and strong wind gusts that occured in part of the French territory during the weekend. His wife and kids were with him on board.
BEA final report:
3 - CONCLUSIONS
3.1 Faits établis ˆ Le pilote détenait les licences et les qualifications nécessaires à l’accomplissement du vol. ˆ L’avion n’était équipé que pour effectuer des vols en VFR de jour. ˆ Les examens réalisés sur l’épave n’ont révélé aucun dysfonctionnement susceptible d’être à l’origine de l’accident. ˆ Une arrivée à Salon Eyguières avant la nuit n’était pas possible compte tenu de l’heure de départ, de la composante de vent de face et des performances de l’avion. ˆ Une arrivée à Montpellier avant la nuit aéronautique n’était pas possible au moment de la décision de déroutement pour les mêmes raisons. ˆ La fonction Internet de l’iPhone du pilote a été utilisée pendant la majeure partie du vol. ˆ La route suivie au 220° et l’augmentation du taux de descente moyen à 1 000 ft/min ont fait suite aux messages du contrôleur de prendre une route vers le sud-sud-est puis de descendre vers 2 000 ft. ˆ La descente finale a été réalisée dans des nuages, avec des conditions très turbulentes, en présence de pluie et d’un éclairement très faible. ˆ La zone où l’épave a été retrouvée se situait dans les nuages au moment de l’accident. ˆ La faible motorisation de l’avion et son équipement sommaire (absence d’horizon artificiel et d’instruments de navigation) rendaient extrêmement difficile : „ la navigation au-dessus de la couche nuageuse avec un évitement de zones de précipitations et un important vent de face, „ le pilotage de l’avion sans références visuelles extérieures. ˆ Compte tenu de l’approche de la nuit aéronautique, le pilote s’est retrouvé dans une situation où il n’avait plus d’autre choix que de traverser une couche nuageuse. ˆ La PLB à déclenchement manuel n’a pas été actionnée et n’a été d’aucun secours pour localiser l’épave. ˆ L’analyse par le RCC sud-est de la localisation de la zone de recherche était imprécise, en raison notamment de : „ l’imprécision dans la détermination du centre de secteur de recherche à l’aide des points de facteurs de qualité de la trajectographie du CDC, „ la comparaison tardive entre l’altitude des points de la trace radar et l’altitude du relief, „ la non-connaissance du fait que les trois derniers points de la trajectographie STR du CRNA, au plus, étaient extrapolés. Ces deux derniers points concernant les recherches ne se sont cependant pas avérés contributifs aux conséquences de l’événement. 3.2 Causes identifiées L’accident résulte : ˆ d’une préparation du vol insuffisante ; ˆ d’un choix de l’aérodrome de déroutement basé sur des considérations logistiques ayant amené le pilote à poursuivre le vol dans des conditions météorologiques très dégradées et incompatibles avec l’équipement de l’avion ; ˆ d’une série de décisions qui rendaient impossible l’arrivée de jour à l’aérodrome de déroutement en raison de la sous-estimation de la composante de vent de face. L’excès de confiance du pilote dans ses capacités, associé à des pratiques d’évolution en dehors du cadre réglementaire, ont contribué à l’accident.
En 2010, un avion disparaissait. Un avion "de tourisme", comme on dit, sauf que celui-là était piloté par un jeune as de 30 ans, qu'on ne voyait jamais que le sourire au lèvres...https://t.co/tnTdeC8ZqQpic.twitter.com/wd6eyAzMD7